Après un départ sous un soleil de plomb à 35° et quelques larmes de quitter notre si belle île, la sortie de l’aéroport parisien sous une pluie glaciale vers 5h du matin ne nous a pas démontés. Nous n’avons pas embarqué dans le prochain avion pour la Polynésie ou les Caraïbes, nous avons tenus bon.
Une bise sur chaque joue de chaque membre de ma famille si pressée de nous revoir après ces 6 derniers mois et retrouver mon ancienne chambre de jeune fille, complètement changée: normal, la nature a horreur du vide, nul n’est indispensable etc…
Aller à la cave familiale. Déballer les cartons d’hiver, les remplir des vêtements d’été encore pleins de la chaleur réunionnaise, refaire les valises. Redescendre à la cave, rouvrir tous les cartons un à un (plus de 30…) pour retrouver un carton perdu avec le nécéssaire à la survie de Monsieur A (des choses aussi futiles qu’un manteau, des gants et écharpes pour affronter le froid sibérien de l’Est). Les refermer, remonter bredouille. Courir partout à la recherche du carton perdu. Recevoir, après une journée harassante, le message de sa soeur lui disant qu’il avait, onenesaitcomment, atterri chez elle…
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